Ressources de Nouvelles Tactiques en Français

Depuis 1999 Nouvelles Tactiques a développé une gamme de ressources online que les défenseurs des droits de l’homme peuvent utiliser dans leur travail. En dessous vous trouverez une sélection de nos études de cas intensives et notre livre, Nouvelles Tactiques (une collection de 80 tactiques de droit de l’homme) traduit en français. Cliquez sur les liens en dessous pour télécharger les PDF.

Nous reconnaissons nombreux défenseurs des droits de l’homme et bénévoles qui traduisent ces ressources en français. Merci!

  • Nouvelles Tactiques en Droits de l’Homme: Une Ressource pour les Practiciens

Ce livre, un projet du Centre des Victimes de la Torture - Nouvelles Tactiques en Droits de l’Homme est une collection de 80 histoires de stratégies efficaces dans le travail des droits de l’homme.

Ces histoires viennent de tout le monde et se composent des stratégies de préventions et des stratégies d’intervention, stratégies de restauration et de reconstruction des cultures et des institutions de droits de l’homme ..

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  • Responsabiliser les partenaires : pour que l’information et les soins liés au VIH/SIDA soient un droit

CARE-Bangladesh, à travers son ONG Service Delivery Program, prit conscience que pour combattre activement la propagation du VIH/SIDA, il fallait commencer par responsabiliser les partenaires-clés : dans le cas du Bangladesh, il s’agissait des transporteurs routiers, de leurs syndicats et des entreprises utilisant leur service. Cela permit à CARE-Bangladesh d’établir des partenariats, en particulier avec les syndicats des transporteurs routiers, dans le but d’initier un changement dans les comportements afin d’échapper à une endémie du virus du SIDA, tout en apportant des soins de qualités aux transporteurs à travers le pays. Cette tactique permettra à d’autres de faire preuve d’une plus grande créativité dans leur recherche potentielle de nouveaux partenaires-clés, dans un effort de faire avancer plus efficacement les droits de l’homme.

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  • Responsabiliser les médias: plus de soutien pour la reforme des salaires minimums

L’Association pour les travailleuses coréennes (KWWAU – Korean Women Workers Associations United) réussit à accaparer efficacement l’attention des médias dans son combat pour l’augmentation des revenus minimums en Corée. Cette question d’importance nationale était devenue un problème urgent, en particulier pour les travailleuses intérimaires de Corée du Sud. KWWAU implémenta une campagne nationale, dans 9 villes à travers le pays, qui entraîna la première vraie discussion sur les salaires minimums depuis sa mise en place en 1988. Les efforts de KWWAU, et de ses partenaires, entraînèrent des changements significatifs dans la législation entourant les salaires minimums et transforma la décision annuelle concernant ce revenu en un grand débat de société. KWWAU et ses partenaires réussirent brillamment à attirer l’attention du public sur ce problème ainsi qu’à créer un mouvement social qui permit à un grand nombre de travailleuses sous-payées d’obtenir une augmentation de leur salaire et de meilleures protections sociales.

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  • Trouver des alliés : inciter les fonctionnaires de l’état à améliorer les droits de l’homme

Citizen’s Watch, une ONG russe, a mis en place une tactique basée sur le travail en collaboration avec des fonctionnaires de l’état, trop souvent considérés comme des adversaires plutôt que des associés potentiels. Pour Citizen’s Watch, il existe un vrai potentiel à travailler en partenariat avec des bureaucrates lorsque ceux-ci manifestent un désir de faire évoluer favorablement les droits de l’homme. L’auteur décrit les usages uniques de cette tactique et souligne les exemples de coopération intersectorielle entre l’ONG et le gouvernement russe avec le but de faire avancer les droits de l’homme.  Comme tous tactiques, celui-ci ne peut pas fonctionner dans tous les cas de figure : elle servira davantage les individus qui possédent un très large réseau et les organisations de compétences diplomatiques aiguisées. On peut néanmoins tirer un enseignement de cette tactique et peut-être même puiser quelques idées dans la collaboration faite entre Citizen’s Watch et des fonctionnaires ciblés de l’état pour que les progrès en matière de droits de l’homme viennent du sein du gouvernement.

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  • Mémoire Ouverte : la coopération entre les institutions pour faciliter l’accès aux droits de l’homme

Le « Documentary Heritage » est un des programmes de Memoria Abierta (Mémoire Ouverte) dont le but est d’améliorer l’utilisation et l’accès aux documents stockés dans les archives institutionnelles des organisations dédiées aux droits de l’homme participantes. Le « Documentary Heritage Program » cherche à rendre accessibles tous les documents liés à la période du terrorisme d’état pour la recherche et l’enseignement afin de renforcer les connaissances et la prise de conscience sociale sur les évènements qui ont eu lieu en Argentine. Pour les dirigeants du programme, le processus d’archivage est un moyen de soutenir le travail des organisations membres, pas seulement dans l’utilisation de leurs propres documents, mais en multipliant la coopération entre les différentes institutions.

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  • La force de la persuasion : combattre les pratiques traditionnelles en violation avec les droits de l’homme

Trokosi, au Ghana, est un système de servitude qui répond à un besoin de la communauté en matière de justice et un besoin matériel et sexuel des prêtres fétichistes. Les pratiques coutumières et traditionnelles basées sur des croyances anciennes, comme celles de Trokosi, représentent bien souvent les violations aux droits de l’homme les plus difficiles à éradiquer. Trokosi est un terme qui désigne les femmes et les jeunes filles que l’on emmène et enferme dans des lieux saints pour expier les péchés et les crimes qui auraient été commis par des membres de leur famille. La Commission pour les droits de l’homme et la justice administrative (CHRAJ – Commission on Human Rights and Adminitrative Justice) reconnaît que la législation entourant de telles pratiques n’est pas très efficace et pourrait même, dans certains cas, rendre ces pratiques clandestines. Des chefs respectés, localement et nationalement, sont impliqués dans des discussions avec les auteurs des crimes, les victimes, les chefs d’autres communautés et la communauté dans son ensemble, afin de faciliter la compréhension de la pratique et trouver d’autres alternatives qui permettraient d’y mettre fin sans pour autant faire perdre la face à la communauté. Il existe un certain nombre de moyens d’impliquer les chefs les plus respectés et de parler des complexités qui entourent ces pratiques afin de faire évoluer les auteurs de ces violations des droits de l’homme les plus élémentaires.

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  • Le théâtre populaire pour briser le silence autour des violences faites aux femmes

Oulimata Gaye, avec l’aide de son association Réseau Africain pour le Développement Intégré (RADI), a réussi à rompre le lourd silence entourant les violences dirigées vers les femmes au Sénégal. En effet, comment s’attaquer aux droits de l’homme lorsque ceux-ci sont tabous ? Comment amener à faire parler les populations ? Dans ce contexte particulier, c’est le théâtre qui fut préconisé. Tantôt drôles ou au contraire tristes, les sketches mettent en scène le public, littéralement et métaphoriquement, dans des situations qui leur sont familières. L’audience visualise alors les différentes situations sur scène et a également l’opportunité d’y jouer un rôle et de discuter de ce qui a été vu. En retour, cela permet aux populations de mieux percevoir les abus souvent tus ou passés sous silence : ceci est le premier pas vers la fin de ces abus.

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  • La Reconstruction des Collectivités: Formation des survivants de traumatismes pour aider les collectivités à guérir après les atrocités.

Le Centre pour les victimes de la torture a mis en place un programme intensif de formation et de supervision de modèle pour les réfugiés afin de développer les capacités locales pour la fournir la compréhension et les compétences pour la santé mentale, l’ aide pour reconstruire les communautés humaines après atrocités. Le CVT a mis en place le modèle de formation dans des camps de réfugiés en Guinée et en Sierra Leone pour les réfugiés de Sierra Leone et du Libéria. Le modèle combine intensive, une formation pratique de Réfugiés avec une supervision continue.

Ces réfugiés "de la santé mentale" renforcer leurs capacités, fournir des thérapies individuelles et de groupe pour les personnes traumatisées et d'utiliser leurs compétences vers Reconstruire leurs communautés et les systèmes de soutien.

Ce bloc-notes peut fournir des idées et tactique pour aider ces les communautés de rebâtir leur vie.

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